Le lundi 5 avril, sur le marché français, les prix de l’électricité ont frisé les € 3’000 MWh alors que 26 réacteurs nucléaires étaient à l’arrêt sur un parc de 56 unités. Très mauvaise nouvelle pour EDF qui accumule les dettes et doit encaisser cette perte supplémentaire.
Ainsi, de 6 heures à 09h du matin les prix se sont envolés à 2’987€ (€3 euro le kWh, contre 374 euros à la même heure la semaine avant). Que s’est-il passé ?
Rien de très banal, des températures que l'on retrouvent en hiver, mais surtout la mise en pratique du dicton "mettre tous les oeufs dans le même panier" avec 75% de la production provenant d'une seule source. Comme l'industrie nucléaire tousse, c'est toute la France qui tremble. Dans la situation actuelle, il s'agit de problèmes techniques qui laissent entrevoir le désastre si la Russie décidait de ne plus livrer d'uranium sur le marché.