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Efficacité : Transition, le contexte à venir
Par Thomas Norway – Une transition consiste à passer d’un point A à un point B, soit d’un contexte socio-économique initial à un autre contexte, qu’il soit désiré ou imposé.
Les énergies fossiles deviennent de plus en plus rares, et leur exploitation cause des dommages graves à la biosphère, menaçant même sa pérennité. Il devient donc impératif de s’en passer. Ainsi, les sociétés humaines sont amenées à évoluer vers un nouveau contexte socio-économique qu’il est pertinent d’anticiper et d’explorer dès maintenant.
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Efficacité : Transition, le contexte initial
Les énergies fossiles en général, le pétrole en particulier, ont propulsé nos sociétés à un tel niveau de confort et de loisirs. Notre société vise à être le plus efficient possible afin de prospérer. Pour ce faire, elle essaye si possible d’atteindre un optimum absolu avec une efficacité de 25%.
Notre chroniqueur, Thomas Norway, pense que le mot "Transition" ne veut rien dire tout seul car les points de départ et d’arrivée doivent être précisés. Une transition, c’est aller d’un point A vers un point B, d’un contexte socio-économique initial vers un contexte socio-économique final qu’il soit souhaité ou subi.
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Efficacité : la magie du pétrole
Le pétrole a été mis sur orbite grâce aux deux guerres mondiales. L'or noir porte depuis la croissance mondiale et ses qualités intrinsèques lui ont permis d’être plus efficient que le charbon pour de nombreux usages et de porter la croissance mondiale à des niveaux inégalés souligne Thomas Norway dans ce 10ème épisode de sa série sur l'Efficicité.
Par Thomas Norway – Les problèmes du début du 19ème siècle empirent : le coût de l’efficacité augmente entrainant une baisse de l’efficience, la perte liée aux transports augmente exponentiellement et il y a de moins en moins de populations à asservir (de 1870 à 1914, les pays européens conquièrent 23 millions de km² = 46 fois la surface de la France).
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Efficacité : produire plus et transporter plus
Pour croître, les villes se sont spécialisées afin d'avoir une puissance de production plus importantes et les machines ont remplacé la force humaine. Les habitants ont ainsi du temps pour produire de nouveaux biens et services. Dans cette équation, le transport est le symbole du surplus de production, alors que le transport est une pure perte d'énergie écrit Thomas Norway dans ce 9ème épisode de sa série sur l'efficacité.
Quand la nouvelle technologie "machine à vapeur" se développe au XVIII siècle, au début ce n’est pas cher ! La production s’emballe jusqu’en 1800 car chaque nouvelle machine est plus efficace et plus efficiente en produisant toujours plus d’excédents permettant d’innover et d’améliorer.
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Efficacité : la course mortelle à l’efficacité
Par Thomas Norway – Etant donné l’augmentation continue du taux d’oxygène dans l’atmosphère, l’énergie disponible s’est raréfiée pour toute la chaîne alimentaire. Ceci a obligé les dinosaures à devenir de plus en plus efficaces et donc à s’essayer à un gigantisme inégalé tout en amenant ces géants vers une disparition inéluctable.
L’astéroïde ou le volcanisme n’ont fait qu’abréger leurs souffrances en sifflant prématurément la fin du match. On peut faire le lien avec le gigantisme de la mondialisation lié à des orientations sociétales depuis plus de 50 ans avec un appel politique à l’efficacité salvatrice pour contrecarrer la raréfaction de l’énergie fossile et leurs externalités délétères.
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Efficacité : vers l’infini et l’extinction : Les dinosaures enfin !
Par Thomas Norway - Dans la série d'articles sur l'efficience énergétique – Quand on pense au nanisme et au gigantisme du règne animal, on ne peut que penser à un moment aux dinosaures et à leur extinction liée probablement à la chute d’un astéroïde et/ou à un volcanisme important.
Les animaux qui veulent occuper la niche écologique utilisant un pic annuel de production de nourriture ont un surcoût induit par le stockage de cette nourriture.
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Efficacité : évolution et efficience
Par Thomas Norway – Un animal peut être considéré comme une machine thermodynamique qui transforme l’énergie chimique des aliments en énergie mécanique, thermique et autres formes nécessaires à la survie.
Bien que les processus biologiques soient plus complexes que ceux des machines classiques, les principes thermodynamiques fondamentaux s’appliquent également aux organismes vivants.
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Efficacité : au début, c’est pas cher
Par Thomas Norway – Il est temps de passer à des exemples pratiques de l'efficacité énergétique en commençant par la révolution industrielle. Durant celle-ci, la machine à vapeur s’est développée et s’est emballée alors que le concept de l’usage de la vapeur existait déjà depuis des siècles.
Bloquant pour les civilisations antérieures, le seuil de rentabilité a été franchi et la machine à vapeur a initié une période d’innovations, de puissance et de promesses de lendemains qui chantent.
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Efficacité : le coût de la complexité
Par Thomas Norway – Dans les précédents articles, nous avions vu le principe suivant : l’augmentation de l’efficacité de la puissance d’une machine demande un investissement de plus en plus grand et tendant vers l’infini. Plus, on veut être efficace, plus le moteur doit être grand, mais plus il est cher.
Cependant, pour faciliter l’explication et afin de procéder étape par étape dans le raisonnement complet, j’avais un peu foefelé mais maintenant on va remettre toutes les frites dans le même sachet à volle pétrole. traduction belge-français : on va remettre tout ça en place à toute allure.
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Efficacité : analogies & astronomie amateure
Par Thomas Norway – Dans les deux articles précédents, nous avons vu le principe suivant : l’efficacité de la puissance de transformation d’une machine demande un investissement de plus en plus grand et tendant vers l’infini que cela soit par l’augmentation de la matière composant ladite machine et par la baisse, induite par l’augmentation de l’efficacité, de sa puissance.
Cependant, les explications étaient théoriques et basées sur le moteur thermique. Dès lors voyons d’abord si la théorique se transcrit bien dans la pratique et ensuite si le cas particulier du moteur à explosion peut être généralisé à d’autres machines utilisant d’autres "carburants" tout en se faisant des nœuds astronomiques au cerveau… Si, si, ça va être bien...
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Efficacité : Je ne suis pas gros, je suis efficace !
Par Thomas Norway –Dans l’épisode précédent Efficacité, ça tourne... action, nous avons abordé les efficacités maximales et réelles et vu comment augmenter le volume (la détente) des gaz de combustion, en augmentant la hauteur du cylindre et la course du piston, permettait d’améliorer l’efficacité d’un moteur au détriment de sa puissance.
Voyons maintenant plus en détails l’efficacité maximale et pourquoi essayer de l’atteindre demande un investissement infini en regardant comment les surfaces et les volumes entrent en jeu.
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Efficacité : moteur, ça tourne… action !
Par Thomas Norway – En 1865, dans son livre "Sur la question du Charbon" William Stanley Jevons découvre qu'à mesure que les améliorations technologiques augmentent dans le charbon, la consommation totale de cette ressource augmente !
Ce paradoxe porte son nom. Avant d’arriver à l’explication des causes physiques de ce paradoxe, il y a lieu de comprendre comment et pourquoi l’efficacité augmente, quel coût énergétique en est la contrepartie. Voici un premier article, d'une série éclairante sur le sujet de l'efficacité à dévorer pas à pas.
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Efficacité : oui, mais c'est cher ! Une perte ou un gain ?
Par Thomas Norway – Une série sur l'efficacité énergétique (1-5).
L’efficacité, surtout énergétique, est partout et résoudra tous les problèmes : dérèglement climatique, emploi, croissance, pollution, agriculture, embouteillages, devoirs des enfants et même le problème des tartines qui tombent côté confiture.
L’efficacité est-elle dotée de pouvoirs magiques ? Non, car toute médaille a son revers ! Et celui-ci semble évident vu la réaction assez classique : "Oui mais c’est cher".
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Germany versus France : du mauvais usage de la monnaie
Par Thomas Norway – Pour clore ce hors-série, je vais commencer par la fin en citant le grammairien belge Maurice Grevisse, auteur du livre : Du bon usage. "Le bon usage? C'est une histoire que j'appellerais volontiers une histoire d'illusions d'abord perdues, mais réalisées ensuite."
La monnaie est un intermédiaire facile d’usage mais qui reste une convention commune et arbitraire. C’est une valeur, un outil imaginé afin de faciliter les échanges.
L’euro est plus aisé à manier que le KWh ou le joule et le chat du Cheshire du pays des merveilles l’exprime si bien "L'imagination est la seule arme dans la guerre contre la réalité". Cependant, facile ne veut pas dire correct et moins cher ne veut pas dire pas cher.
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Allemagne vs France, et à l’arrivée, tout le monde perd
Par Thomas Norway – Dans le précédent article, on a jeté un œil dans le rétro pour voir d’où on venait avec l’historique des prix des énergies mais aussi remarquer que le contexte socio-économique n’était pas à la fête. En effet, les vingt piteuses n’étaient pas très (trente) glorieuses avec l’augmentation du chômage et l’endettement des Etats.
Mais comme diraient beaucoup de gens, "ça ira mieux après !" Alors certes, mais comme "évaluer demain" fait partie du champ des possibles, pourquoi s’en priver ?
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Allemagne vs France : mais en fait, d’où qu’on vient ?
Par Thomas Norway – Suite aux rounds technique et législatif, on constate que les Etats membres de la désunion européenne essayent de tirer la couverture à eux en voyant midi à leur porte dans une sympathique querelle de chapelle pour essayer d’arriver en haut de la montagne Quilohouateur avant les autres afin d’avoir accès au maximum d’énergie bon marché pour faire tourner son industrie à soi et contenter les votants nationaux.
Tout ça, avant les autres car le stock et le potentiel sont limités.
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Germany versus France : seconde manche
Par Thomas Norway – Suite à la première manche technique désavantageant économiquement l’Allemagne, il est l’heure de laisser de côté les lois physiques pour passer aux choses sérieuses, longues, détaillés, relues, validées, votées, enterrées, retrouvées, modifiées, adaptées et souvent incompréhensibles pour le commun des mortels : les lois des humains.
Ces lois disent ce qui est bien ou pas bien ; ce qui mérite d’être subsidié, interdit ou toléré.
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Germany versus France : première manche
Par Thomas Norway – Qu’impliquent plus largement les choix énergétiques pour l’industrie, le transport, les ménages ?
Car l’électricité, c’est bien mais ça ne fait pas tout car nous consommons des énergies directement et indirectement. En effet, l’arbre à smartphones et les semis de lave-linges, c’est comme un kamehameha… ça ne marche pas bien, même si on en rêve et qu’on aurait hypothétiquement essayé avec fougue et conviction étant gamin… Petit tour des différentes productions d'énergies entre la France et l'Allemagne.
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Germany versus France : les règles !
Par Thomas Norway – Comme Johnny, je reviens parce que je voulais vous chanter encore un truc dans ce hors-série. Il ne s’agit ici que de suppositions par rapport à deux entités d’une même équipe mais même au sein d’une même équipe, on peut avoir envie d’être devant les autres.
Ce hors-série parlera de contexte socio-économique européen et des énergies. Il sera décomposé en 5 parties :
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Les maux de la fin ?
Par Thomas Norway – Pour ce dernier article, je souhaite revenir sur ce que je juge être important.
Je ne pense pas avoir un jour rencontré une personne véritablement méchante par contre, j’ai rencontré beaucoup de personnes malheureuses, peinées, jalouses… Simplement, des gens qui ont peur ou qui souffrent.
Il faut sortir de la logique de l’autruche en se disant "jusqu’ici, tout va bien", il faut sortir la tête du sable et comprendre seul et collectivement les enjeux actuels et futurs.
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Le délicat équilibre des économies d’énergie
Par Thomas Norway – Le rôle de l’énergie est parfois totalement contre-intuitif car l’énergie c’est avant tout ce que l’on souhaite en faire ce qui est subjectif et complexe mais également comment on va la faire et ça c’est complexe et objectif mais aussi un gros chouïa subjectif quand même.
Avec les quelques exemples et exercices ci-dessous, cela devrait être plus simple même si il n’y a pas de réponse simple à un problème complexe car tout cela demande du temps.
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Libéré, délivré : choix ou contrainte ?
Par Thomas Norway – Les sociétés humaines ont été depuis toujours inégalitaires en très majeure partie que cela soit dans les tâches réalisées ou dans la rétribution de celles-ci. La quantité maximale de biens et de services est déterminée par la physique.
Dès lors, ce qui est donné à l’un est pris à l’autre car "le gain des uns est la perte des autres", ce qui est un choix éminemment sociétal et subjectif. D’ailleurs, afin d’éviter un éventuel partage, utiliser les récits, les conventions ou croyances peut être une alternative à faible coût. Ne pas accorder le statut d’être vivant sensible à un humain ou animal permet de l’exploiter sans trop sourciller.
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Bioénergie : la chlorophylle good ?
Par Thomas Norway – Le soleil ça permet aussi de faire pousser des trucs comme des arbres, de l’herbe, des pastèques ou des pommes de terre. La biomasse, si elle n’est pas détruite par des pluies diluviennes, un nuage de sauterelles, un incendie, le manque d’eau, des ravageurs locaux ou importés et bien ça a l’air sympa de loin quand même pour produire de l’énergie utile aux humains ou des balades aussi champêtres que romantiques.
Mais de près, avec des chiffres et des calculs, est-ce que la bioénergie serait pertinente pour la transition des sociétés humaines ?
A vos calculettes et règle de trois : 5,4,3,0
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Les moulins d’acier et de béton
Par Thomas Norway – Le soleil en direct ça donne des coups de soleil, des arbres, des trucs comestibles et des masses d’air chaud qui sont remplacées par des masses d’air froid et vive le vent. Selon le lieu, la saison, l’heure et l’âge du capitaine, il y a plus ou moins de vent et plus ou moins souvent ce qui implique une rentabilité spécifique à un lieu donné. Tout ça pour dire que le vent, c’est comme les montagnes, y en a pas partout pareil.
Oui mais donc, est-ce que ces moulins d’acier changent la donne pour la transition énergétique ? Et bien ça dépend…
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- Thomas Norway