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Le chaos du Diesel pointe le bout de son nez

Le chaos énergétique était la dernière chose dont l'Europe avait besoin, mais l'on pourrait voir pire durant l'hiver qui arrive: le chaos du diesel. Vous savez ce liquide qui permet aux navires et aux camions de vous apporter le dernier IPhone 27 ou votre commande de chez Zalando car vous ne pouviez manquer la super offre du Black Friday. Le diesel est le moteur de notre économie, et il tousse.

En Europe comme aux Etats-Unis, le diesel devient rare alors qu'il est une ressource stratégique. Tout va se compliquer dans les semaines qui viennent d'autant que l'Europe va se passer du pétrole russe dès le 5 décembre et de son diesel d'ici au 5 février 2023. Décryptage:

Joe Biden: Gagner à tout prix ?

Que ne faut-il pas faire pour gagner ? Les élections américaines de mi-mandat du 8 novembre, tiennent éveillé le parti de Joe Biden. Cela devrait se jouer dans les détails entre les Républicains de Trump et des démocrates de plus en plus woke.

Après avoir modifié la définition d’une récession et tenté de montrer un bilan économique rose au lieu de morose, Joe Biden traficote la réserve pétrolière stratégique afin de faire baisser artificiellement les prix de l’essence pour ses "fellow américains."

Pourquoi l'OPEP+ baisse ses extractions de 2 millions de barils par jour ?

La réunion de l’OPEP+ aura duré 30 minutes. La décision est tombée : -2 millions de barils par jour en moins sur les marchés. Officiellement, le motif est "l'incertitude qui entoure les perspectives de l'économie mondiale et du marché pétrolier". Comprenez : avec la récession qui arrive, mieux vaut baisser les extractions avant que les prix ne s’écroulent.

Cependant, des autres lectures peuvent être faites : un bras de fer avec le G7, un clin d’oeil à Joe Biden dont les élections de mi-mandat redoutent la hausse des prix de l’essence. Quid de l’inflation et de la récession. On analyse tout ça !

Le pétrole chute comme les Bourses

Si ça ressemble à une récession, si ça coince comme une récession et si ça chute comme une récession, c’est probablement une récession. C’est sûrement ce que c’est dit le pétrole. Il s’est pris les pieds dans le tapis et termine la semaine à $86 à Londres et $79 à New York. Au début du mois, le baril flirtait avec les $100.

Du côté des bourses, le même tapis a mis au tapis les indices aux USA dont le Nasdaq et le Dow Jones. En Europe, toutes les bourses ont terminé en baisse. La palme revient à l’Angleterre qui a tiré le jackpot avec un nouveau plan pour faire face à la crise énergétique.

Les majors pétrolières affichent des bénéfices records

Les entreprises pétrolières et gazières américaines ExxonMobil et Chevron ainsi que les géants européens ont pulvérisé leurs bénéfices durant le deuxième trimestre (avril à juin). On ne connait pas encore les chiffres des entreprises nationales comme Saudi Aramco ou les Russes, mais les profits sont immenses.

Si l'on prend les cinq majors pétrolières occidentale: Exxon, Chevron, Shell, BP et TotalEnergies, les bénéfices frisent les $50 milliards durant les 3 mois. Au niveau mondial, le bénéfice dépassera les $100 milliards. Les grandes majors vont utiliser cette manne pour racheter leurs actions et distribuer de juteux dividendes.

Avec cette crise, nous redécouvrons la valeur de l’énergie

L’accès aux énergies se complique avec la guerre en Ukraine. De plus les distributeurs d’électricité annoncent une hausse de 40 à 70 % du prix du kilowattheure (kWh) pour 2023. A long terme, cette tendance ne semble pas fléchir, mais la volatilité des prix du gaz, du charbon et du pétrole rend toute prédiction compliquée. On fait le point avec Laurent Horvath.

Le prix de l’électricité a nettement augmenté. Est-ce que cette tendance va continuer ?

Le pétrolier Saudi Aramco dépasse Apple

La valorisation boursière de l’entreprise pétrolière nationale d’Arabie Saoudite, Saudi Aramco a grimpé à $2’400 milliards et passe devant l’ancien No 1 mondial : Apple.
Aramco annonce un bénéfice net de $ 38,5 milliards au premier trimestre. Elle avait enregistré un bénéfice net de $21,7 milliards au cours de la même période en 2021.

Les prix élevés du pétrole à plus de $100 et les marges sur les produits raffinés se révèlent d'excellents générateurs de bénéfices. En effet, il manque de grandes capacités de raffinage notamment pour le diesel.

Prix de l’essence: ne touchez pas à ma liberté

Le prix du pétrole a dépassé la barre des 100 dollars. "Dieu que les carburants sont devenus chers" est une phrase tirée des sujets des conversations phares de l’après-covid. L’essence, pas le mazout ou le kérosène, pourtant bien plus douloureux pour le porte-monnaie.

Pourquoi sommes-nous si chatouilleux sur la hausse des prix de l’essence, alors que quand Apple propose des iPhones à des tarifs prohibitifs, la cohue est grande, alors que sur le métavers le temps d’écrire cette phrase, 600 paires de chaussures virtuelles Nike, à 3 mille dollars, ont été vendues?

Le baril de pétrole dépasse les 119$

Le baril de pétrole est pris de fièvre, ça ressemble au Covid. Comme il ne peut pas mettre de masque, la contagion est mondiale. Quel sera le prix dans 1 mois? Les experts et les grandes banques rivalisent de pronostiques.

Qu’importe les prédictions. La Brent a dépassé les $119,8 à Londres et $116,3 à New York sous l'impulsion des événements ukrainiens.

Le baril de pétrole dépasse les 105$

Depuis l’annonce du président Vladimir Poutine à 4h00 ce matin, le baril de pétrole a un gros coup de chaud. En quelques heures, il est passé de 97$ à 105$ pour le Brent à Londres et 99$ pour le WTI à New York.

A quel niveau va-t-il s’arrêter, la question n’a actuellement pas de réponse. La hausse de ce jour est clairement liée à une réaction face aux événements ukrainiens. Cependant, bien avant cette crise, les prévisions montraient déjà un baril à 100$ pour cet été. L'invasion ne fait qu'accélérer ce processus essentiellement lié aux manques d'extractions à travers le monde.

Le baril de pétrole s’approche des 100 dollars

Le baril de pétrole de Brent s’approche des $100, à 96,48 à Londres et dans de nombreux pays le litre d’essence a installé le chiffre 2 devant le prix d’un litre. Alors que les Américains remontent leur production, notamment dans les gisements de schiste, les pays de l’OPEP+ (y compris la Russie) n’arrivent pas à suivre la demande.

Devant la pénurie, les prix augmentent et poussent l’inflation. Alors que les boules de cristal voyaient le baril à 100$ durant l’été, nous n'en sommes plus qu’à 3,5$. Va-t-il monter ou descendre jusqu'à la fin du mois, il faudra attendre la fin du mois pour avoir une réponse.

Le Baril de pétrole passe sur la barre des 90$

Depuis la première fois depuis 2014, le prix du baril de Brent est passé sur la barre des 90$, pour être précis à 90,39$ à Londres. A New York, il est grimpé sur les 88$. Il est à noter que l’année dernière, à la même époque, il ne fallait que 55 billets de 1 dollar pour acquérir les 159 litres d’un baril. Imaginez, un litre de pétrole moins cher qu’un litre de Coca-Cola.

Dans les sites économiques, le doigt pointe l’ambiance entre les USA et la Russie au sujet d'un partage équitable de l’Ukraine. Cet événement fait partie des variables, mais la pénurie pétrolière est plus profonde.us profonde.

L'OPEP ne bouge pas. Le baril de pétrole grimpe à 82$

Les membres de l’OPEP+, avec la Russie, se sont rencontrés ce lundi et ont décidé de ne pas accélérer la quantité de pétrole à extraire. Ils n'ont également pas plié face à la demande de Joe Biden, qui demandait une hausse de la production afin de faire baisser les prix à la pompe. Depuis cet été, les membres du cartel pétrolier augmentent mensuellement leurs extractions de 400'000 barils par mois. Ce processus doit durer jusqu’en mai 2022 afin de revenir progressivement aux niveaux d'extractions de 2019.

A l’annonce le baril est passé sur les 82$ à Londres. Au niveau mondial, nous assistons à une flambée des prix de l'énergie en passant par le gaz, le charbon, l'uranium et de facto l'électricité.

La planète Pétrole secouée par deux tremblements de terre

La planète pétrole est secouée par deux événements qui secouent et ce n'est pas peu dire. Le premier: le cours du baril de pétrole Brent est passé sur les 80$ le baril à 80,12$. Une première depuis 3 années. Goldman Sachs pense que l’or noir pourrait atteindre les 90$ d’ici à la fin de l’année. Comme personne n’a de boule de cristal, il est nécessaire d'attendre la venue du Père-Noël pour savoir si la prévision fut opportune.

Pour le deuxième, il faut se tourner du côté de l’Angleterre. Suite à des achats paniques et convulsifs d'essence, entre 50 à 85% de toutes les stations-service indépendantes du Royaume sont à sec, à l'exception des aires d'autoroute et de certains supermarchés auxquels les compagnies pétrolières avaient donné la priorité.

Les Emirats Arabes Unis boudent, les prix du baril grimpent vers 80$

Le cartel du pétrole et la Russie, l’OPEP+, s’étaient rencontrés vendredi dernier. Objectif : remonter les quotas de production en ajoutant 2 millions de baril par jour (b/j) sur les marchés d’ici à la fin de l’année et à coup de +400'000 par mois dès août. La réunion de vendredi s’était soldée sur un couac.

Les Émirats Arabes Unis exigent une part plus grande du gâteau et une augmentation de leurs quotas. Les réflexions du weekend n’auront pas suffi. La réunion de ce lundi a tout simplement été annulée. Du coup, le statu quo entre en force. Pas d’augmentation de l’offre, le prix du baril grimpe à 78$ en direction des 80$.

Le prix du pétrole remonte comme un bouchon de liège à 72$

Alors qu'en 2020, le pétrole stagnait sous les 20$, il vient de dépasser les 70$. Dans son élan, il a le potentiel de passer sur les 80$ dans les semaines à venir. Bonne nouvelle pour les pays producteurs, mais moins bonne nouvelle pour les consommateurs.

Au moment de rédiger cet article, le baril se trouve à 72,70$ à Londres et à 70,91 à New York. Avec plus de 1,8 milliards de vaccins utilisés parmis les grands pays consommateurs, notamment en Chine, aux USA et en Europe, la hausse de la demande dépasse les prévisions et prouve que les prédictions se révèlent presque toujours fausses.

Le pétrole passe sur la barre des 70$ le baril

Ce dimanche 7 mars, les Houthis du Yémen ont revendiqué une attaque sur les installations pétrolières de l’Arabie Saoudite avec 14 drones chargés d’explosifs et 8 missiles. Le ministre de l’Energie, Abdul Aziz Bin Salman, a confirmé que les attaques n’ont pas fait de victime et de dégâts importants aux installations pétrolières.

Il n’en fallait pas plus pour que le pétrole grimpe à $71,38 (+2$ le baril depuis vendredi). Il faut remonter à octobre 2018, pour retrouver un baril sur la barre des 70$.

Pétrole : L’OPEP fait grimper les cours. Le baril grimpe vers les 70$

Lors de sa réunion, l’OPEP a décidé de ne pas changer les quantités d’extractions pétrolières et le niveau des exportations. L’objectif est de faire grimper les prix et ça fonctionne.

Avec le départ de Donald Trump, qui avait pris l’habitude de menacer le cartel du pétrole dès que les prix montaient, la voie est libre. Les prix du baril grimpent en direction des 70$. Il y a une année, le baril flirtait avec les 30$ alors que la Russie et l'Arabie Saoudite avaient coordonné leurs efforts pour faire couler le pétrole de schiste américain.

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