Peak Oil, PicEnergie.org

Pétrole: Manifestations en Iran: too big to fail

Les manifestations, qui ont éclaté en Iran, apportent une incertitude supplémentaire dans la géopolitique énergétique. Ainsi après l’Arabie Saoudite et le Venezuela, c’est un nouveau producteur pétrolier majeur qui tremble.

Schizophrène, les pays occidentaux aimeraient exporter leurs schémas de «démocraties» tout en espérant qu’aucun changement ne viendra altérer le flux pétrolier nécessaire à sustenter leur croissance économique. Le paradoxe nécessite un éclairage.

Pétrole: il manque 1'000 milliards $

Alimenté par une offre excédentaire, la production mondiale du pétrole semble surfer sur une vague. Cependant, cette vague pourrait augurer les prémices d’un tsunami.

En effet, l’énorme pénurie d’investissements d’explorations inquiète de plus en plus. Après l’Agence Internationale de l’Energie et les grandes majors comme Shell et BP, c’est au tour d’Amin Nasser, le CEO de Saudi Aramco, l’entreprise pétrolière nationale de l’Arabie Saoudite, de tirer la sonnette d’alarme.

Syrie : Y aura-t-il une vie après Assad ?

Autrefois prospère et riche, la Syrie n’est plus qu’un champ de ruines où les victimes rythment les journées et les habitants trouvent le salut dans l’exile.

Comment en sommes-nous arrivés là ? Comment cette guerre a-t-elle éclaté? 

Dans la complexité géopolitique, focalisons-nous sur deux éléments délaissés des médias: l’Energie et le Réchauffement Climatique. Pour imaginer une issue future à la Syrie, nul doute que l’équation devra les incorporer.

Dix majors pétrolières proposent un mini fonds cleantech

Lors de la COP22 qui se déroule actuellement au Maroc: Shell Hollande, BP Angleterre, Total France, Eni Italie, Repsol Espagne, Statoil Norvège Saudi Aramco Arabie Saoudite, CNPC Chine), Pemex Mexico, Reliance Industries Indeand ont annoncé qu’elles allaient investir chacune 10 millions $ par année pour réduire leurs émissions de CO2 et de gaz à effet de serre.

Au total, un mini fonds de 1 milliard $ sur 10 ans sera créé pour investir dans les technologies cleantech.

Russie: La production touche son pic à 10.91 millions b/j

Moscou annonce une pointe dans sa production pétrolière du mois de mars à 10,91 millions de barils jour à un niveau record depuis 30 ans. Ce record est une surprise pour les observateurs car la Russie possède des champs vieillissants et le manque de technologie ne lui permet pas d'accéder à des nouveaux gisements notamment dans l'Arctique.

Cette poussée permettrait à la Russie de tenir son engagement à geler sa production lors de la réunion des pays producteurs qui aura lieu le 17 avril 2016 à Doha.

2016 : L’année du Peak Oil ?

Le pétrole continue son annus horribilis et passe sous la barre des 36$ (35,52$ New York) qui avait été la marque minimale lors de la crise de 2008. La tempête devrait sévir encore durant l’année 2016 avant d’espérer revoir un brin de soleil en 2017.

Mais au-delà de cette chute, qui dure depuis 18 mois, comment comprendre la régression de la croissance mondiale alors que justement la chute des cours du baril devrait la stimuler?

Pétrole de Schiste: Le début de la Fin?

Depuis le forcing de l'Arabie Saoudite, le baril est passé de 100 à 40$. Déjà à la peine avec un baril au plus haut, l'industrie de schiste américaine, qui nécessite des capitaux importants, est sur le point de s'écrouler. Les milliards de $ déversés par Wall Street avaient permis au Gouvernement Obama d'inventer une illusion d'indépendance énergétique et aux exploitants de schiste d'exister. Aujourd'hui, leurs agences de public relations sont condamnés à annoncer une reprise prochaine des cours pour attirer au mieux des investisseurs affamés ou au pire des fonds vautours.

Mais au fur et à mesure que les contrats de couverture expirent, de plus en plus de pétroliers américains sont pris à la gorge et le paiement des intérêts à la fin décembre éliminera les plus faibles.

Peak Oil: Une crise et un trou de 1,7 Trillion $

Depuis la chute des prix du baril de pétrole en juin 2014 où le baril dépassait les 100$, l’industrie pétrolière et les pétromonarchies devraient perdre 1,7 trillion $ durant 2015 et autant en 2016. Comme les compagnies pétrolières, les entreprises nationalisées vont continuer à produire la même quantité de pétrole et ces 1’700 milliards $ annuels vont provenir des réductions des coûts d’exploitations et des bénéfices.

C’est dans ce marasme que le future du pétrole entre dans un virage qui pourrait être historique.

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 Laurent Horvath
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