Lors de sa 4ème visite dans le Golfe du Mexique, le Président Américain Barack Obama compare la marée noire de BP à un 11 Septembre écologique.
Alors que les attentats de 2001 ont modifié la politique étrangère des Etats-Unis, la catastrophe écologique en cours "va nous pousser à repenser notre politique environnementale et énergétique. La tragédie qui se joue au large des côtes montre qu'il est temps "d'effectuer la transition" vers de nouvelles sources d'énergie", a annoncé Obama.
Barack Obama effectue, aujourd'hui lundi 14 juin, sa quatrième visite dans le Golfe du Mexique à Gulfport, Mississippi. Le Président Américain devrait rester deux jours dans les états touchés par la marée noire.
Le Président Américain tente de reprendre l'initiative alors que les sondages montrent que 70% des personnes interrogées pensent que l'action du Président est jugée inefficace. Pendant ce temps, le titre de BP continue sa dégringolade à la bourse de Londres.
Gros coup de gueule des médias américains et en particulier CNN qui s’est vu interdire, par BP, de filmer des oiseux affectés par la visqueuse nappe de pétrole de la marée noire du Golfe du Mexique.
Rien de telle qu’une interdiction pour déchaîner une tempête médiatique. Alors que BP tente de contrôler les informations délivrées au public avec des images de la marée noire sans montrer de pétrole, des photos saisissantes ont fait le tour du monde en quelques heures et déclenchent une vague d'indignation qui est en train de mobiliser les consommateurs automobilistes américains.
<Les actions de BP Plc ont dégringolé de 6,6% jeudi 10 juin 2010 à 365,5 pence soit une perte de 40% (73 milliards de dollars) depuis l’explosion de Deepwater Horizon dans le Golfe du Mexique. Au pire de la journée le titre avait même atteint une perdu 50% de sa valeur, son plus bas depuis 1996.
BP subit de plus en plus de pressions américaines pour suspendre le paiement de dividendes à ses actionnaires. Londres réagit vivement pour supporter son entreprise British Petroleum et ses milliards de dividendes.
Barack Obama a convoqué le président du Conseil d'Administration de BP, Carl-Henric Svanberg. Cette rencontre est prévue en milieu de semaine prochaine.
L’administration américaine confirme que 40'000 barils (6,36 millions de litres) de pétrole alimentent la marée noire chaque jour sans compter le gaz.
Plusieurs médias américains ont rapporté qu'une seconde marée noire était en cours sur la plateforme Ocean Saratoga, exploitée par la compagnie pétrolière Diamond Offshore, qui n'a pas souhaité faire de commentaire. Mais son action a déjà perdu 6 points en Bourse, accusant le coup de ces accusations.
La fuite, moins importante que Deepwater Horizon, daterait de fin avril 2010, et n'aurait cessé de couler depuis.